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Driss le Magnifique ^^

2 participants

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Driss le Magnifique ^^ Empty Driss le Magnifique ^^

Message  Driss Aberkane Ven 18 Juin - 18:40

Nom : Aberkane

Prénom : Driss

Age : 37 ans

Profession : gérant du Clothes House / travaille distraitement à créer sa propre marque de vêtements.

Description physique : Entre l'Indonésie de ses jeunes années, Taïwan où il a centré sa vie professionnelle, ou le Japon qui lui sert aujourd'hui de villégiature, Driss passe pour un homme de haute taille. On le considérait également comme un beau ténébreux dans sa jeunesse et cet âge n'est pas encore passé. Il porte les cheveux très longs, noirs désormais mêlés de quelques fils d'argent, et leurs volutes naturelles lui donnent un air romantique qu'il se plaît à cultiver. En revanche, il ne les teint pas, et trouverait cela contraire à sa dignité naturelle et néfaste à son charisme. Très sûr de lui, au moins en apparence, il affiche souvent un sourire conquérant mais conserve une dimension attachante et naïve qui finit par s'exprimer à travers un regard ou une remarque, même s'il n'aime guère jouer sur ce tableau pour séduire. Ses vêtements sont de sa main, et sortent de l'ordinaire, sans atteindre pour autant au ridicule qui n'effraie pas certains grands couturiers. Dans son cas, ils mettent en valeur son charme particulier et attirent le regard directement sur lui quelle que soit l'assistance. S'il était un animal, il affirme souvent qu'il serait un paon, et que c'est pour ça qu'il n'a pas fait chanteur.

Description psychologique
: Driss a pour spécialité la création de costumes dans le monde du cinéma, avec un goût particulier pour les techniques traditionnelles, et, aussi paradoxal que cela paraisse, les tenues futuristes. Il est idéaliste, dans la mesure où il s’obstine à croire en la bonté fondamentale de la nature humaine ; il est également fataliste, et son acceptation de certains événements difficiles à vivre revient à les considérer comme inévitables, ce qui anesthésie toute velléité de révolte et l’aide, selon lui, à trouver la paix. Très fantaisiste dans le cadre de son métier, il a une intelligence précise et vive qui développe rapidement des concepts novateurs, ce qui en fait un créateur très apprécié des réalisateurs modernes. Une sorte de nomadisme intellectuel l’a cependant dissuadé jusqu’à maintenant de s’attacher à l’un ou à l’autre de manière durable et de développer une marque de fabrique constante. Il a besoin d’être enthousiasmé par un projet pour s’y consacrer, et c’est alors corps et âme. Il aime également les périodes d’inactivité, et les surprises. Il est accoutumé à briller dans les cercles qu’il fréquente, et affiche sans le moindre complexe une bisexualité flamboyante, ainsi qu’une liberté de principe, détachée de tout souci de fidélité conjugale. Malléable, il peut être aisément influencé par ceux qui savent le mettre en confiance ou capter sa compassion. Il ne partage que peu de préjugés avec les siens, et aucun communautarisme ; sa curiosité naturelle, presque juvénile malgré son âge, le lui interdit. Enfin, depuis sa jeunesse où l’argent a commencé à affluer à flots au gré de contrats habilement négociés, il a pris l’habitude de le jeter par les fenêtres, avec un mélange de générosité et de simple inconscience.

Histoire :

« ... Alors voici ma mère, la grande et célèbre Tahuska Aberkane qui n’aime pas qu’on lui fasse des compliments, mais qui devrait essayer de sourire un jour comme aujourd’hui... Voilà mon frère, Cheboub Aberkane, c’est lui qui tient le magasin, c’est un monsieur très important et le père d’une belle famille nombreuse, et il n’aime pas sourire lui non plus, c’est bien dommage, il ferait beaucoup plus jeune. Ensuite il y a ma sœur Gricha Bennou, qui s’occupe de la comptabilité, et qui a eu deux jolis petits jumeaux l’année même de ma naissance, et mon frère Arghilas Aberkane, un véritable artiste, qui vient de terminer un très bel arbre généalogique de notre famille. Ensuite il y a ma sœur Zora Chen, qui a eu sept enfants ; et ma sœur Tamnaït Chalabi, qui a eu cinq enfants. Ensuite il y a ma sœur Tifa Fellawen et mon frère Sifaks Aberkane, qui sont jumeaux eux aussi, et qui sont nés un an avant moi. Et c’est tout, je suis le petit dernier ! »

« Enchanté, » murmura l’homme aux cheveux bruns en remontant ses lunettes sur son nez pour mieux voir les petits visages sérieux sur la photographie. « Je m’appelle Joshuah Jay Brettner, je n’ai pas d’enfants ni de magasin… mais je suis le nouvel ami de Driss Aberkane. Comme titre de noblesse, ça me suffira. »

C’était il y a une vingtaine d'années. Ils étaient couchés côte à côte sur une plage de Californie et Driss racontait avec une bonne humeur communicative la vie qui avait été la sienne jusqu’à présent. Josh n’aimait pas parler de lui. Il trouvait sa famille modeste et sans intérêt, son propre physique commun et sa manière de parler ennuyeuse en comparaison de ceux de son nouvel ami. Il en concevait une légère amertume, aisément oubliée. Driss, à seulement dix-sept ans, était un jeune stagiaire très prometteur. Il fondait sur lui de grands projets.

L’année suivante, Josh avait changé d’approche. En cherchant un peu, il était arrivé à romantiser son background, comme disait Driss, suffisamment pour l’étaler très volontiers en société. D’un amas d’acquis grisâtres et trop lisses, il s’était composé une série de quêtes passionnantes, fondées sur des certitudes que Driss l’avait pourtant vu inventer l’une après l’autre au fil du temps. Mais de ce que lui en disait Siegfried, un ami de Josh, il avait toujours eu ce genre de phases et c’est ce qui le rendait attachant ; c’était sans doute, d’ailleurs, directement lié à son talent de création. Aux yeux de Driss, Josh perdait un peu les pédales parce qu’ils avaient adopté un adorable petit garçon, et qu’il voulait désespérément avoir une famille dont il soit fier à lui offrir quand il se serait un peu apprivoisé. Il faut dire que Driss lui-même partageait cette tendance, et aurait fait quasiment n’importe quoi pour trouver grâce aux yeux du gamin. Mais ce dernier tenait de mamie Tahuska : il ne souriait jamais.

« Tu souris beaucoup, Driss. »
« Pardon ? »
« Pour un homme en deuil. »

Sa mère était encore furieuse qu’il se soit installé avec son témoin après la mort accidentelle de ses deux jeunes fiancées, tragique événement qui avait également coûté la vie à d’autres invités du mariage. Elle n’avait aucune reconnaissance à ce Californien trop fils à papa, trop show business à son goût, pour avoir sauvé Driss de l’incendie. Si c’était pour le ramener sur le mauvais chemin que Driss semblait enfin avoir quitté, après une adolescence de débauche et d’insolence… Le chemin, non seulement de l’homosexualité, mais surtout d’Hollywood. Même si Driss prétendait vouloir revenir en Indonésie une fois couronné de succès, et développer le cinéma local, elle n’y croyait pas un instant. Le ‘couple’ s’était installé à Taïwan, donc pas très loin, mais passait toutes ses vacances aux Etats-Unis.

Quant à Cyrius, le garçon adopté par Driss, elle ne le prenait pas même en compte. Elle avait tous les petits enfants dont elle avait pu rêver ; cet enfant sauvage au regard impitoyable, à la moue renfrognée, ne valait guère plus à ses yeux qu’un petit mendiant venu frapper à sa porte. Ils s’étaient parfaitement compris à cet égard dès leur première rencontre.

« J’essaie d’être heureux. C’est ce qui me permet de ne pas me morfondre tout seul dans mon coin. »
« Je ne te permets pas… »

Driss n’avait pas eu le temps de très bien connaître son père. Il avait disparu un jour, comme s’il n’avait jamais existé. Ils n’avaient jamais eu de nouvelles. Et sa mère n’aimait toujours pas qu’on y fasse la moindre allusion ; ni à cet événement, ni à l’attitude qu’elle avait adoptée. Driss se tut ; il savait très bien qu’il aurait sombré dans la mélancolie lui aussi à la suite de son mariage dévasté, si Josh n’avait pas été à ses côtés pour le soutenir. Les deux jeunes filles étaient des amies à lui et non pas des promises quelconques choisies par sa mère ou ses aînés. Elles formaient elles-mêmes un couple secret mais uni, et acceptaient totalement qu’il mène sa vie débridée au gré des cocktails et des soirées mondaines, butinant tous les partenaires séduisants qui passaient à sa portée, tandis qu’elles habiteraient en paix la maison qu’ils comptaient s’acheter tous les trois.

Même avec Josh auprès de lui, il arrivait à Driss de repenser avec nostalgie à ce que cette vie aurait pu être. Ils auraient eu des enfants, qui les auraient aimés et qu’il lui semblait avoir vu périr dans les flammes. L’attitude de Cyrius était d’une sévérité implacable, qu’il ne s’expliquait pas vraiment ; mais il la ressentait comme un châtiment pour ne pas avoir su sauver ses fiancées, et la famille à venir qu’elles représentaient. De même pour les crises de jalousie de Josh. Il avait trouvé les compagnes parfaites, qui ne seraient jamais possessives ni jalouses, et qui accepteraient sa morale personnelle un peu étrange sans émettre de critiques. Il les avait perdues stupidement ; à présent, tant pis pour lui.

Cyrius aimait nager ; il lui paya des cours de natation. Il aimait passer du temps loin de la maison ; il lui paya des séjours dans les îles pour plonger au milieu des coraux. Il aimait les causes perdues ; il le laissa s’engager pour la défense de la vie marine, et ne se moqua presque pas de ces nobles intentions qui lui étaient complètement étrangères. Driss était prêt à pas mal de choses pour rendre Cyrius heureux. Josh finit par le lui reprocher. A plusieurs reprises, Driss eut l’impression qu’il lui donnait le choix entre eux deux. Mais c’était absurde, Cyrius n’était qu’un enfant… bon, un adolescent à présent, et plus difficile que jamais, mais Josh ne pouvait pas être jaloux de leur fils, tout de même !

Tout cela était fatigant. Driss commença à multiplier les aventures pour se divertir. Josh était de plus en plus jaloux, et Cyrius de plus en plus intransigeant.

« Quand est-ce que tu comptes épouser cette Leanne ? »
« Pourquoi faire ? On est très bien comme ça… »
« Vous vivez ensemble. Vous élevez Cyrius ensemble. La moindre des choses serait de vous marier. »

C’était une actrice sur le retour, une fumeuse, une rousse, mais aux yeux de madame Aberkane c’était mieux que rien ; Driss avait enfin une chance de s’installer avec une femme de son âge et de son milieu et de mener une vie à peu près normale… peut-être d’avoir des enfants bien à lui, il était encore jeune et ne pouvait être satisfait des rapports qu’il entretenait avec ce bon à rien de petit Cyrius.

Driss n’osa pas expliquer à sa mère que depuis le début, Cyrius mettait un point d’honneur à s’élever tout seul, et que Leanne ne resterait sans doute à la maison que quelques années, moins peut-être. C’était simplement une amie venue partager sa grande maison vide, que Josh avait désertée à la suite d’une crise de colère plus violente que les autres. Un fantôme de ce que sa vie aurait pu être, si tout ne s’était pas consumé dans les flammes. Et il ne courait pas après les fantômes. Il les regardait danser comme des rubans de fumée, puis les laissait s’évaporer sans tendre une fois les mains vers eux.

Puis Cyrius décrocha son diplôme et alla exercer dans un pays voisin. Il s’y trouva même un petit ami. Plusieurs, à vrai dire, comme s’il n’avait pas osé explorer ce côté de sa personnalité dans la petite communauté où son père avait déjà laissé son empreinte de séducteur, et déployait maintenant seulement ses propres ailes. Mais un seul qui comptât réellement. Driss ne recevait que peu de renseignements, mais il était content pour son fils et espérait qu’en trouvant une forme de paix et de bonheur, il accepterait davantage de le laisser approcher, le verrait moins comme une menace.

« Leanne va prévenir la police. »
Du fond de la fosse bétonnée où Josh l’avait fait tomber, il s’inquiétait davantage pour Josh que pour lui-même. Son amant lui avait donné rendez-vous pour tenter de le reconquérir, il en était certain ; les choses avaient simplement dégénéré trop rapidement pour qu’aucun d’eux puisse éviter le drame. Mais Josh n’était pas un criminel, il n’en avait pas la carrure. Face aux forces de l’ordre, il ne ferait pas le poids un instant, et devait être en cet instant aussi terrifié qu’il semblait triomphant.

« Josh, appelle les secours. »
Est-ce qu’il l’entendait seulement ? Driss, lui, entendait Josh déplacer des objets, actionner des mécanismes. Peut-être avait-il trouvé une échelle, quelque chose pour venir lui-même le secourir ? C’était trop risqué, il fallait qu’il fasse venir les pompiers ou une ambulance… L’odeur de la mer montait des flaques au fond de la citerne, le bruit des vagues arrivait par les brèches dans les murs de l’édifice désaffecté. Driss oublia Josh un instant, et pensa à Cyrius.

« Il faut que je sorte de là… »
Ensuite, une explosion se déclencha – Driss eut le réflexe de plonger pour éviter le mur de flammes qui venait à sa rencontre, puis perdit connaissance, dans un fracas de débris qui s’amoncelaient en pluie d’apocalypse au-dessus de lui. Il se crut mort un long moment, puis réalisa qu’il avait été enterré vivant. Il ne pouvait plus bouger. Le peu d’air qui lui arrivait lui servit à appeler Josh, mais pendant de longues minutes, il n’entendit pas un son provenant de la surface. Seulement la rumeur sourde de la mer, et les vibrations d’un chantier voisin, dont le vacarme ne lui parvenait qu’à raison de murmures indistincts, la rumeur de la ville toute proche et cependant inaccessible. A un mètre de sa main, son téléphone avait été écrasé par un bloc de béton qui s’était enfoncé dans le sol.

Après quelques jours, il s’est mis à rêver. La lumière revenait, sous forme d’un flash, et une main en sortait pour le saisir et le ramener à l’air libre.
Puis il s’est réveillé à l’hôpital. Etrangement, il n’avait rien… une fracture à la jambe, mais dès que son bilan aurait confirmé qu’il pouvait rentrer chez lui, Cyrius et son compagnon l’y ramèneraient et veilleraient à sa convalescence. Il eut du mal à réaliser que ce n’était pas un rêve de plus, ou cet au-delà dont chacun se fait sa propre idée selon les regrets et les souffrances de son cœur.
Mais non, le temps continua à passer.

Cyrius et son amant semblaient décidés à vivre ensemble pour de bon, ce qui le passionnait d’autant plus que sa propre vie semblait à présent détachée de sa personne ; il ne parvenait pas à y reprendre pied réellement. Lorsqu’il apprit que l’école où ils exerçaient tous deux avait été détruite par un incendie, il reçut un choc comme il ne pensait plus en éprouver. Heureusement, tous deux en réchappèrent sains et saufs.

Le procès de Josh traînait en longueur, malgré sa rapide arrestation et l'aide considérable apportée par Cyrius et son amant dans son interrogatoire, un haut fait dont Cyrius, qui ne supportait pas d'approcher cet homme, pouvait être fier. Avec la nouvelle catastrophe, Driss éprouva le besoin de se rapprocher de sa petite famille, et d'abandonner pour quelques temps ses activités qui lui donnaient le sentiment de tourner en rond. Il se fit engager par un ancien ami pour tenir un de ses magasins dans la ville où l'école se reconstruisait. C'était une bonne place, et qui lui laissait le temps nécessaire à sa créativité et surtout à ses visites à l'école, dont son beau-fils, il était désormais légitime de l'appeler ainsi, était le directeur. Et la preuve qu'il s'agissait de quelqu'un de tout à fait extraordinaire, c'est que Driss ne le draguait pas - ou juste un peu, en toute amitié. Du moins, c'est ce qu'il disait ; Cyrius n'était pas tout à fait d'accord avec cette méthode. Mais sur l'intercession de Lawrence, c'était son nom, il accepta de supporter une présence relative de son père, à condition qu'il respecte ses distances de sécurité.

Nationalité : Taïwanaise.
Driss Aberkane
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Message  Lawrence MacKlarin Dim 27 Juin - 22:30

Même pas je dis bienvenue... L'autre admin qui s'auto valide même pas dis donc xD bon je le fais ^^ Bon jeu si je puis me permettre ^^
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